Sujet : espèce en voie de disparition | | Posté le 01-04-2008 ŕ 11:31:14
| Rien ne fait plus fureur aujourd'hui que la biodiversité. On s'inquiète à juste raison du réchauffement de la planète, de la fonte des pôles, de la disparition possible des ours blancs... On oublie d'évoquer le sort de la truite à fourrure. Une espèce en voie d'extinction découverte au XVIIIe siècle La truite à fourrure survit dans quelques rares lacs arctiques au nord du 72e parallèle. Les scientifiques considèrent qu'il n'en existe peut-être pas plus d'une centaine de spécimens aujourd'hui et que c'est la grande profondeur et la froideur extrême des eaux dans lesquelles vit ce poisson qui l'auraient conduit à se couvrir d'une épaisse fourrure. Le premier spécimen connu fut capturé dans les eaux d'un fleuve canadien par le chevalier Grégoire de Fronsac, explorateur sous le règne de Louis XV. Conservée par les soins d'un taxidermiste, cette truite à fourrure fut présentée en France au château de Besque en 1764, où elle souleva d'autant plus les passions que le philosophe et naturaliste Buffon publiait à la même époque, avec le succès que l'on sait, son Histoire naturelle (36 volumes parus de 1749 à 1789) : il y établissait un inventaire de toutes les espèces vivantes, avec une volonté de classification rigoureuse, d'ordonnancement logique - et la truite à fourrure était une évolution naturelle jusqu'alors inconnue de lui. Un regain d'intérêt au XXe siècle On suppose que la truite à fourrure aurait accidentellement été transférée dans les années 1870 dans la rivière Arkansas car l'on peut encore y en trouver aujourd'hui. Signalons qu'elle figure aussi en bonne place, empaillée comme un trophée, au mur des anciennes fermes de la région des Grands Lacs. Enfin, une publication officielle du Montana State Fish and Game Department lui avait consacré une première étude en mai 1929, dans la revue Montana Wild Life. Un article lui est dédié dans le volume 7 de la Petrie Encyclopedia of Zoologie de 1938. Plus tard, vers la fin des années 1960, une truite à fourrure est offerte au Musée royal écossais d'Édimbourg. Pêché sur le lac Supérieur, au large de Gros Cap, près de Sault-Sainte-Marie, dans le district d'Algoma, Ontario (États-Unis), ce spécimen, toujours conservé à Édimbourg, portait un pelage hivernal blanc. Les associations de sauvegarde aujourd'hui C'est à la même époque que commencent à s'organiser aux États-Unis, dans l'Ontario mais surtout dans le Montana, des associations de défense et de sauvegarde de ce poisson exceptionnel déjà en voie d'extinction. Le site actuel de leur fédération, http://www.furbearingtrout.com (en anglais), publie non seulement les travaux sur cette espèce rare mais aussi les photos des rares truites à fourrure occasionnellement pêchées. La truite à fourrure entre au Muséum En 1998, Franz Jullien, du Muséum d'histoire naturelle de Paris, a la chance de pouvoir naturaliser une autre truite à fourrure, pêchée à la cuiller sur le lac Nominingue, à deux cents kilomètres au nord de Montréal (Québec). Ce spécimen est en fourrure estivale brune. Elle porte pour nom scientifique : Salmo trutta dermopila J. Croix, 1998. Comme Franz Jullien a été appelé en 2001 à travailler au synopsis du film Le pacte des loups, où l'on reconstitue le personnage de Grégoire de Fronsac (le fameux découvreur de la truite à fourrure de 1764), il a prêté le spécimen du Muséum pour le tournage. En dehors de ce film, si vous souhaitez admirer une truite à fourrure, vous pouvez toujours vous rendre au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Elle y est souvent exposée, à partir de fin mars et jusqu'au premier avril, dans la Grande Galerie de l'Évolution. source: notre famille.com |
| | Posté le 03-04-2008 ŕ 16:46:24
| On dirait que ça sent le poisson d'avril |
| | Posté le 03-04-2008 ŕ 19:03:45
| Je sais pas tellement, j'ai vu ce mail dans ma boîte. Mais bon, qui nous dit que Dany ne nous fait pas une farce ? Elle aurait pu y poster un autre jour, car là je doute vraiment. |
| | Posté le 03-04-2008 ŕ 20:47:34
| vous avez la réponse dans cette phrase " Elle y est souvent exposée, à partir de fin mars et jusqu'au premier avril, dans la Grande Galerie de l'Évolution. " mais va savoir, avec toutes les cochonneries que l'on nous fait manger aujourd'hui il se pourrait bien que l'on en trouve de semblables un jour le plus difficile sera d'enlever les poils pour la cuire bisous à vous deux |
| | Posté le 04-04-2008 ŕ 08:42:57
| Grr Dany. Bien joué ! |
| | Posté le 27-05-2008 ŕ 22:45:17
| Ben je me demande si ....cela ressemble au morceau qui me manque derrière ma patte gauche, à votre place j'éviterais de la manger...celle la à connue schubert |
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